PETITS EXEMPLES AVEC HUMOUR...
01
En favorisant le registre haut médium, on obtient des violons légers et aériens qui attirent plus notre attention que les altos ou violoncelles. On adoucit aussi les voix féminines, Patricia Petibon devient un ange, Patricia Barber n’a jamais fumé et bu de sa vie et Jacques Brel n’a jamais quitté ses culottes courtes.
02
En favorisant le registre grave, la contrebasse devient très charnelle et enveloppante, Nirvana “ne casse plus les oreilles” et on arrive à faire entrer un grand piano queue dans son salon de 20 m². Les altos, encore eux, sont introuvables et on a du mal à identifier le type de clarinette qui joue.
03
En favorisant le registre aigu, les sources sont mieux localisées, on a une impression erronée d’augmentation de la précision, les attaques sont plus rapides, la caisse claire d’une batterie “nous en met plein la vue”. Mais la guitare classique passe au folk, et quand Archie Sheep sort son sax ténor, “on passe tous sous les fauteuils au bout d’une minute”.